Où en est le made in France après la crise du coronavirus ?

Aurélien Desert
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Réduire la dépendance industrielle française, réduire l’impact carbone de la consommation, sauvegarder et créer de l’emploi : la crise du coronavirus a révélé au grand jour la prégnance des enjeux du made in France. Des enjeux nombreux, tant pour les politiques, les citoyens ou l’environnement que pour les entreprises elles-mêmes. Où en est le made in France après la crise du covid-19 ? Eléments de réponse.

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Super Idée: Ma Petite Couche loue et nettoie des couches bébé réutilisables et Made in France

C’est une alternative plus saine et plus durable : la location de couches lavables et réutilisables.
Ma petite couche propose un service de couches lavables à la location, que l’on peut modifier au fur et à mesure de la croissance de son enfant. Petit plus, celle-ci s’accompagne d’un service de collecte dans le Sud-Ouest parisien,

Salon du Made in France 2019

Acteur incontournable dans l’évolution du made in France, MIF Expo propose une vitrine qui permet à l’industrie, à l’innovation et à la créativité française de rencontrer les consommateurs. MIF Expo reflète et tente d’amplifier une dynamique socio-économique. Celle d’entreprises qui ont fait le choix de réaliser sur notre territoire les étapes essentielles de la fabrication de leurs produits.

The Made in France show opens its doors

Acteur incontournable dans l’évolution du made in France, MIF Expo propose une vitrine qui permet à l’industrie, à l’innovation et à la créativité française de rencontrer les consommateurs. MIF Expo reflète et tente d’amplifier une dynamique socio-économique. Celle d’entreprises qui ont fait le choix de réaliser sur notre territoire les étapes essentielles de la fabrication de leurs produits.

UBAC, la basket made in France en laine recyclée fête ses un an

Photo: Ubac

La basket made in France en laine recyclée fête ses un an avec une nouvelle collection au confort renforcé toujours aussi douces pour les pieds et l’environnement ! Ubac dévoile une nouvelle collection de baskets, toujours fabriquées en France à partir de laine recyclée, une matière douce, respirante et résistante à l’eau.
Cette nouvelle collection propose une version encore plus confortable grâce à un maintien optimisé. La semelle intérieure est désormais amovible et constituée de papier de liège recyclé. Quant aux lacets, ils sont issus de bouteilles de plastique recyclées.

La marque offre également un plus large choix de couleurs avec 8 teintes tendances du Bordeaux Grenache au Vert Forêt en passant par un Jaune Pop Corn. Pour elle, pour lui et pour former de belles familles, la basket reste mixte (du 36 au 47).

La fabrication en France continue de valoriser notre artisanat avec pas moins de 7 partenaires français au savoir-faire d’excellence mobilisés. Enfin, la marque poursuit son action en faveur de la reforestation avec l’opération 1 paire achetée = 1 arbre planté grâce à un partenariat avec l’association Reforest Action. En 2018, plus de 2000 arbres ont été planté grâce à cette action en Amazonie péruvienne. Coté prix, le modèle est vendu 110 euros, livraison offerte.

Une équipe et une communauté unies pour une mode plus responsable.

Ubac a été créé par Mathilde et Simon, un couple âgé respectivement de 26 et 28 ans amoureux de la nature et de la chaussure. De retour sur leurs terres natales en Auvergne en 2016 après des années à Paris, ils ont eu envie de créer une marque de baskets en accord avec leurs valeurs. C’est pourquoi l’ADN de la marque repose sur la conception de baskets casual et confortables conçues dans le respect des hommes et de la planète.
Après le succès de leur campagne sur Ulule en septembre 2018, Ubac est passé du projet à la réalité. Grâce aux soutiens et à l’engagement de ses 1499 contributeurs, Ubac est devenu une marque, une communauté et une équipe unies pour une mode plus responsable !

Désormais, rejoint par Violine Responsable marketing et communication, RSE ainsi que Adeline stagiaire styliste-modéliste. L’équipe oeuvre au développement de la marque et à la création de nouveaux modèles dans les bureaux de Ubac au coeur de l’Auvergne. REC123 ACTUZ

Source: communiqué de presse Ubac – 03/09/19

Made in France : les clés d’une stratégie achats réussie

Si acheter français relève d'une vraie stratégie achats souvent jugée plus volontariste qu'efficace en terme de coûts, les mentalités changent et les leviers d'actions se font plus nombreux. Illustrations avec les groupes Bombardier, Brandt et la région Ile-de-France. Actuz

Le "Made in France" (ou achat local) est considéré par une majorité d'acheteurs (53%) comme un critère d'attribution du business selon les résultats de l'édition 2019 de l'étude du cabinet AgileBuyer sur les "Tendances et priorités des départements achats en 2019". Un pourcentage qui ne cesse d'augmenter et traduit un changement des mentalités. 

"C'est un critère qui reste important dans certains secteurs industriels ayant des possibilités de circuits courts ou simplifiés, explique Isabelle Carradine, directrice en charge de l'activité de conseil en achats au sein de PwC France, Et si du côté de la commande publique, le code des marchés publics interdit de mentionner la préférence nationale, dans le privé, des secteurs comme le retail, le BtoC, l'hôtellerie/restauration ou encore le luxe où le savoir-faire est mis en avant, le choix du Made in France est une vraie option pouvant par ailleurs être valorisée auprès du client final". Cependant, il convient de ne pas oublier que"le critère prix reste le KPI majeur pour 75% des répondants", souligne-t-elle. Mais si l'argument du Made in France peut jouer auprès du client final, d'autres critères comme celui d'acheter responsable sont également à prendre en compte. Ainsi, pour Jérémy Houssin, Senior Manager au sein de PwC France expert en achats responsables, les lois Sapin 2 et le devoir de vigilance, la loi sur la transition énergétique ou l'actualité climatique et sociétale française orientent également les stratégies des entreprises vers des critères d'achats plus responsables.

Gestion des risques fournisseurs : un argument de poids en faveur du Made in France

Selon l'étude "Global CEO Survey 2019" de PwC, les excès de règlementation (33%), le populisme et l'incertitude politique (35%) et la pénurie de talents (34%) sont les trois menaces principales pour les dirigeants européens. "Le sujet clé est la gestion des risques (monétaire, politique, climatique, ...) et cela se répercute dans le sourcing et le choix de ses fournisseurs", explique Isabelle Carradine. Pour pallier ces risques fournisseurs, "il faut une bonne traçabilité du produit sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement. Soit un besoin de transparence qui peut jouer en faveur du Made in France", estime de son côté, Jérémy Houssin.

C'est pour promouvoir ce critère du Made in France que l'association Pro France a lancé le label Origine France Garantie en mai 2011. Ce label assure que le produit est 100 % fabrique? en France et qu'au moins 50 % de ce qui compose le produit est d'origine franc?aise. Ces deux crite`res sont couple?s a` des audits de ve?rification in situ mene?s par des ope?rateurs certificateurs inde?pendants. Selon l'association, pour les services achats, faire le choix du Made in France c'est "choisir des produits respectant des normes sanitaires, sociales et environnementales exigeantes, pre?server l'environnement en privile?giant les circuits courts, sauvegarder des emplois en France ou bien encore maintenir une production nationale issue des usines de notre territoire et être un acteur du patriotisme économique". Une démarche de certification entreprise par le groupe français d'électroménager Brandt dès 2011 et le groupe Bombardier spécialisé dans la construction de matériels de transports (aéronautique et ferroviaire plus récemment.

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Clarange : Notre nouveau partenaire 100% Responsable et Made in France

Nous sommes fiers de vous faire part de notre nouveau partenariat. Actuz

Clarange est une entreprise crée par Mme Géraldine Monchalin. 15 années d’expérience dans la mode (avec les plus grandes maisons), l'ont amenée à concevoir des disques démaquillants, qu'elle a voulu mettre sa touche à elle, celle qui a animé toute sa vie : des matières nobles qui respectent la peau, une conception artisanale qui respecte l'humain et une production qui respecte la Terre.

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Une rue du « Made in France » ouvre à Paris

Pendant deux mois, du 15 mai au 15 juillet 2018, la rue de Vertbois, à Paris, se transforme en rue du Made in France, avec cinq boutiques dédiées et plus de 100 marques et créateurs présents. Actuz

La rue de Vertbois se transforme en rue du Made in France pendant deux mois.

La rue de Vertbois, dans le IIIe arrondissement de Paris, s’apprête à devenir, deux mois durant, le rendez-vous du fabriqué en France. A compter de ce 15 mai 2018 et jusqu’au 15 juillet, en effet, cette rue du quartier du Marais accueillera plus d’une centaine de marques estampillée « made in France ». En tout, cinq boutiques éphémères vont ouvrir leurs portes, œuvrant sur des marchés aussi divers et variés que la mode, l’art de vivre, la beauté, le desing ou le sport.

Une centaine de créateurs et de marques

Ainsi, au 7 de la rue de Vertbois trônera Dao Denim, fabricant et vendeur de jeans français. Au 16, on trouvera L’Appartement français et son offre maison et déco. Au 20, nous aurons Le 22 m², Chez toi ou chez moi. Au 22 droite, un rassemblement de marques comme les jeans et chaussures de 1083, La Manufacture ou encore La Brosserie français et Bioseptyl et ses brosses à dents. Le Garçon français, spécialiste du sous-vêtement, et la marque de mode Orijns occupant, quant à eux, le 22 gauche.

JEAN-NOËL CAUSSIL 

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Recyclable and made in France, this mask protects bikers and cyclists from microparticles

Disappointed by the current pollution filters, two Frenchmen have designed a mask for motorcyclists and cyclists, R-PUR Nano. Packaged in an insertion and recyclable workshop, it filters out the smallest toxic particles in the air.

Le filtre R-PUR filtre les nanoparticules toxiques (Crédit : R-PUR)

The R-PUR filter filters out toxic nanoparticles (Credit: R-PUR)
Throat irritated, runny nose, respiratory embarrassment … These evils related to air pollution, Matthieu Lecuyer and Flavien Hello, know them well. It was in Seoul, South Korea, that the two friends met. They then travel together to Asia and become aware of the harmful consequences of pollution.

Back in France, these two motorcycle enthusiasts settle in Paris, where they suffer the full impact of exposure to toxic micro-particles, when they borrow the device. They are not the only ones. Every year, air pollution causes 48,000 premature deaths in France. And road traffic is one of the main causes.

They decide to invest in anti-pollution masks, but the available offer disappoints them: “with some, one senses suffocation, contact with the face is non-existent, the metal ring at the nose is Painful, with the others it is the ears that suffer “. They also blame these masks for having too short a lifetime. “Some cost 30 or 40 euros but you have to throw them every two months …” says Flavien Hello.

Le R-PUR Nano a été conçu pour les utilisateurs de deux roues (Crédit : R-PUR)

The R-PUR Nano was designed for users of two wheels (Credit: R-PUR)

Manufactured in Nantes

In 2015, they leave their job to design a mask anti-pollution, the R-PUR Nano, “comfortable and made in France, designed for lovers of two wheels”. Two years later, in June 2017, the two entrepreneurs have just collected the 15 000 euros they solicited on the crowfunding platform Kickstarter. All in just 48 hours!

For the design of their mask, the two friends turned to Pierre Henry Bor, a young fashion designer, and chose technical textiles, including a neoprene, made in Switzerland and used by the army and haute couture.

“We wanted something breathing, to keep the air cool in the event of heat,” says Flavien Hello. “We’ve struggled to find the best materials, to the scratch that does not cling to clothing, Fasteners have been specially designed to allow a helmet to be worn over the mask. ”

The product is manufactured in France, in a workshop near Nantes. Finally, the masks are packaged in an ESAT (Establishment and Help Services by Labor) of the 13th arrondissement of Paris, which participates in the social and professional integration of people with disabilities.

 

A layer of mechanical and electrostatic filtration traps the nanoparticles

The mask includes a reusable part, that of neoprene. This water-repellent layer protects all dust and liquids and allows the mask to not “become clogged in the event of rain”.

Inside, a disposable filter consists of several layers: the first provides mechanical and electrostatic filtration, which traps particles up to 0.001 micrometer. “It should be known that the EN149-FFP3 standard, which is the highest European respiratory mask standard, requires only a maximum filtration of 0.4 micrometers,” says Flavien Hello.

The second contains activated carbon, which treats odors but also filters out hazardous particles such as volatile organic compounds (VOCs), sulfur dioxide and ozone. Finally, a fiber support allows the mask to withstand wear and not to moisten.

 

The hot air extraction valve allows 50% faster exhalation than with a conventional valve (Credit: R-PUR)
At the front of the mask, a patented hot air extraction valve allows 50% faster exhalation than with a conventional valve. “When you exhale, the mask stays dry, and the redirection of the hot air flows helps to prevent fogging on the visor or the glasses,” Flavien Hello said.

Interchangeable, the filter is replaced on average every 400 kilometers when traveling in agglomeration, every month and a half and can be brought back to the stores that distribute it for recycling. An application allows the user to indicate the number of kilometers he travels, in town and in the countryside, and to provide his GPS data. With this information, the application calculates the day on which the filter is to be changed.

According to the brand, the interchangeable part will cost between nine and thirteen euros, when the mask is released, scheduled for September. The mask, meanwhile, will be sold 89 euros in shop and by correspondence.

If R-PUR targets bikers and cyclists as a priority, it could also be useful for people

Par Julie Jeunejean I Publié le 22 Juin 2017
vareuse-collection-grain-nord

These northern entrepreneurs who bet (again) on the textile

A jacket from the Grain du Nord – Grain du Nord collection

The projects are multiplying in the textile sector of the Hauts-de-France, which turns the page of the black years …

The textile sector still employs 14,000 people in Hauts-de-France
Numerous development projects are emerging, aided by the success of Made in France

The beautiful days of the textile may be back in the Hauts-de-France. The sector, which still employs around 14,000 employees, is teeming with projects that had not been seen for a long time. To the point that some even find it hard to find enough employees to recruit.

Thus the underwear manufacturer Lemahieu is accompanied to train about ten new employees in two months. The company, which celebrates its 70 years of activity, employs 95 employees and seeks a total of fifteen dressmakers and seamstresses to accompany its development.
The “Made in France”, regional success

The success of the “Made in France” partly explains this good health, which resulted, in Lemahieu, in sales growth of 11% in 2016. “The minister who posed as a sailor (Arnaud Montebourg) had an effect Positive, but there is also innovation and the combined action of some players, “explains Olivier Diers, co-leader of Lemahieu.

In particular, the industrialist cited the French Slip’s culinary entrepreneurs, who knew how to value the know-how of Lemahieu, their supplier, while also communicating on the latest innovation, underwear “enriched” in cosmetics.

This appetite for the “locally made” is also what decided Leopold Rigaut, young employee of the school management Lille Ieseg, to try the adventure of textile. Sailing enthusiast, he designed a jacket made 100% in the Hauts-de-France, at workshops Audomarrois.

He has two weeks to complete the fundraising for his first collection (9,000 euros) on a participatory financing site. “It’s not easy to get started, but eventually I’ve found a lot of people who want to manufacture in the region.”
“We came out of the dark years”

The young creators of No. Co have, more than two years, succeeded. All four came out of the school of applied art of Roubaix (Esaat), they launched at the beginning of the year their brand of trendy T-shirts designed and entirely manufactured in the region. “The T-Shirt comes from Lemahieu, the ribbons of Comines, the consumables [motifs that decorate the T-shirts] of Tourcoing …”, describes Anaïs Defever, who assumes the function of artistic director, in the band of 4.

In the absence of direct funding, parastatal aid was “decisive” (BGE, CLAP) to launch the No-Co project. But they believe in it and hope to decline soon, too, a more extended range.

“We feel well, for three years, that we came out of the dark years,” says Jean-Dominique Aublin of the Union of textile industries of the North. “The effect of made in France looks sustainable, innovation exists. Development projects are there, and recruitments too.

Olivier Aballain

Published on 23/05/17 at 17h43 – Updated on 23/05/17 at 19h16

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