Essayez des vêtements de chez vous avant d’acheter

Plus besoin de se rendre en magasin : testez en 3D depuis chez vous. C’est la promesse de la réalité augmentée, qui mêle virtuel et réel. Seul bémol, un choix restreint de e-boutiques pour le prêt-à-porter.

Et si vous testiez cette petite marinière de chez vous avant de l’acheter? C’est déjà possible pour certains modèles sur trois sites de vente en ligne: Armor Lux, Cargo Shop et, depuis cette semaine, Le Grand Shop. Il suffit de télécharger l’application (gratuite) Fitle sur son smartphone, de le poser debout face à soi et de prendre quatre photos en suivant les instructions – face, profils et visage. Les mensurations de l’avatar créé sur Fitle en 3 minutes sont exactes à 97%, d’après la start-up parisienne.

Des e-shopers rassurés

Si besoin, il est toujours possible de modifier certaines mesures, comme le poids ou le tour de cou. «Mieux vaut porter des vêtements près du corps, comme des leggings et une brassière», conseille Pascaline de Foucauld, de Fitle. Pas d’inquiétude pour le stockage des photos: elles sont supprimées après deux mois. Prêt pour une séance de e-shopping? Les identifiants sont les mêmes, quel que soit le site choisi. Et pour une expérience encore plus réaliste, une «comfort map» s’affiche sur le vêtement, du bleu pour les zones les plus lâches au rouge pour les plus serrées.

Cette technologie rassure les internautes. C’est ce que pense la marque bretonne Armor Lux, qui propose depuis septembre dernier une sélection à essayer en ligne: «Les clients apprécient ce type de service innovant et gratuit. Notre taux de retour des produits est inférieur à 10 %, largement inférieur à ceux constatés sur des sites e-commerce.» Près d’un quart des vêtements sont renvoyés en moyenne, selon les chiffres 2013 de l’Institut Français de la Mode. ACTUZ  Asmo123

Un choix restreint

L’essayage virtuel reste encore peu développé. Mais pour la recommandation de taille, l’étape précédente, l’engouement est réel. Fitle propose ce service, sur les e-boutiques d’une vingtaine de partenaires, tout comme Clickndress ou Serialshoppers. Pour ces soldes d’hiver, huit centres commerciaux franciliens ont aussi testé la «Size Machine»: un scanner corporel calculateur de mensurations. Les clients entrent dans la cabine en sous-vêtements ou en tenue moulante, sur un plateau rotatif. À la sortie, ils récupèrent une fiche avec les tailles qui lui correspondent, en fonction des enseignes et des vêtements. L’objectif: gagner du temps pour trouver la bonne taille et mettre fin aux files d’attente aux vestiaires.

Mais c’est dans l’optique et l’équipement de la maison que la 3D se diffuse le plus: le simulateur de Krys, les tests de lunettes en ligne chez Happyview ou Mister Spex… Des enseignes comme Ikea et Alinéa proposent des outils de réalité augmentée. La start-up française Augment a aussi imaginé une plateforme d’e-commerce pour visualiser un réfrigérateur dans sa cuisine, par exemple. Reste à convaincre désormais les enseignes de prêt-à-porter de l’intérêt de cette technologie.

  • Par Jeanne Cavelier
  • Publié
  • Lien

Du « projection mapping » impressionnant pour habiller les vêtements

Une équipe japonaise travaille sur une méthode de réalité augmentée qui permet de projeter sur les vêtements des motifs et de les voir s’adapter parfaitement aux mouvements de la personne.

Comment montrer aux clients ce dont ils auraient l’air avec d’autres vêtements ? Alors qu’Amazon travaille sur un miroir magique qui modifie l’image reflétée, le laboratoire Ishikawa Watanabe de l’Université de Tokyo travaille sur un autre concept, probablement plus simple à mettre en œuvre mais au résultat tout aussi prometteur.

L’idée est d’utiliser des techniques de projection cartographiée, ou « projection mapping », pour projeter sur le vêtement (ou n’importe quel type d’objets déformable) une image adaptée à son relief. C’est ce type de techniques que l’on retrouve dans des scénographies de sons et lumières, lorsque des bâtiments sont habillés d’une nouvelle texture, ou dans le projet RoomAlive de Microsoft, basé sur le Kinect. Mais pour obtenir un grand niveau de réalisme, la difficulté est d’être très réactif aux modifications du relief.

Les chercheurs japonais ont donc mis au point un système qui quadrille la surface avec une grille infra-rouge, et qui détecte alors la moindre déformation à une vitesse de 1 000 images par seconde. L’image à projeter est immédiatement recalculée pour être déformée conformément à la grille scannée, ce qui permet de donner l’illusion que le vêtement incorpore l’image animée qui est perçue par l’œil humain. Il devient alors possible d’imaginer projeter d’autres motifs pour une même chemise, un pantalon ou une robe, et de laisser le consommateur voir véritablement ce qu’il commande avant d’acheter.

Le même type de déformation en temps réel de la projection avait été utilisée par une équipe de créatifs japonais dirigée par le producteur Nobumichi Asai, pour réaliser du « face hacking ».

Le 21/10/2016

Lien

Aouro lance sa marque de vêtements sans couture

La première ligne de vêtements sans couture créée par la société iséroise Top Tex Cube, co fondée par l’ex-patron de Lafuma, se lance en proposant des éditions limitées.

Depuis mardi, les premiers vêtements sans coutre sont disponibles en édition limitées sur la plateforme de financement participatif Kickstarter. L’objectif est de récolter 30 000 euros de précommandes afin de pour lancer la fabrication. Mercredi, 87 contributeurs avaient dépensés la somme de 16 375 euros. Le concept se veut original :

“Ce projet symbolise le passage de l’industrie textile dans une nouvelle ère puisque ces 3 modèles ont “zéro” couture, ou plus exactement ont été confectionnés sans avoir recours à des machines à coudre traditionnelles. Mais, ils l’ont été par des nouvelles machines et de nouveaux processus. Ces modèles sont les premiers au monde à être ainsi réalisés, sans le moindre recours, même partiel, à une confection classique.  Ces vestes sont à l’industrie textile, ce que le smartphone est au téléphone filaire”, s’enthousiasme Philippe Joffard, président et co-fondateur de Top Tex Cube, une startup positionnée sur le segment des textiles techniques intelligents.

Ces deux modèles de veste et une cape sont proposés durant un mois sur Kickstarter. Dans la foulée, un site de vente en ligne verra le jour et la collection 2017 devrait compter plusieurs dizaines de modèles de vêtements et des accessoires.

Par Françoise Sigot  |  21/10/2016

Lien

Un miroir pour essayer les vêtements sans efforts

Amazon a obtenu un brevet sur un miroir de « réalité mixte », qui permettrait aux clients d’essayer virtuellement les vêtements qu’ils commandent, avec un réalisme maximum.

Lorsque l’on gère un site de commerce électronique qui vend des vêtements, il est bien difficile d’assurer aux clients que la robe ou le pull qu’ils s’apprêtent à commander va leur aller comme un gant. C’est un problème pour convaincre les internautes d’acheter à distance plutôt que de se rendre en boutique physique. Mais c’est aussi et surtout un problème logistique et financier, lorsqu’il faut faire face aux nombreux retours des clients qui renvoient les articles qui ne leur vont pas ou ne plaisent pas lorsqu’ils l’essayent vraiment sur eux.

Amazon essaye donc de trouver des solutions pour répondre à ces deux problèmes, et a obtenu jeudi la publication d’un brevet déposé en 2015, qui décrit une sorte de miroir magique que des particuliers pourraient installer chez eux. Le principe dit de « réalité mixte » consiste à confondre la réalité et le virtuel dans une même réalité augmentée, pour que le client puisse se regarder dans la glace et voir avec le plus de réalisme possible comment lui va un pantalon, un t-shirt, une jupe ou un chemisier.

brevet-amazon-mirroir

L’objet fonctionne grâce à des caméras 3D qui traquent le corps de la personne et suivent son regard, pour reconstruire virtuellement ce que l’utilisateur voit avec son angle de vue. Une image est alors reconstituée en surimpression de celle du miroir, pour remplacer les zones qui doivent l’être. Des projecteurs illuminent au pixel près chaque zone modifiée de l’image, avec une puissance telle que l’image ainsi projetée est renvoyée vers l’œil de l’utilisateur avec plus de luminosité que le rayon lumineux renvoyé naturellement par le miroir. Le tout est censé faire illusion pour que l’utilisateur se voit projeté dans un autre décor ou avec d’autres habits que ceux qui l’entourent.

Le reste est affaire de modélisation. «  L’image du pull peut être ajustée pour s’adapter au corps de l’utilisateur en ajustant la taille du pull selon une analyse des images du corps de l’utilisateur acquises avec une ou plusieurs caméras », explique Amazon. « Une approximation visuelle peut être réalisée pour ajuster les propriétés du pull tel qu’affiché (… ). L’approximation visuelle peut être basée sur des images du pull acheté lorsqu’il a été été porté par une autre personne, où les images du pull sont ajustées selon le corps de l’utilisateur ».

Un client qui veut se voir en maillot de bain à la plage pourra aussi projeter derrière lui une image de la mer et du sable, et se mettre tout nu devant les caméras d’Amazon. Dans une maison domotisée, le miroir pourra commander l’éclairage pour ajuster la luminosité ambiante et rendre la scène toujours plus réaliste.

miroir-amazon

L’invention d’Amazon, pour peu qu’elle soit réelle et pas uniquement théorique, se rapproche énormément de ce que Cisco avait présenté dès 2010 dans une vidéo sur « l’avenir du shopping » :

Guillaume Champeau – 06 octobre 2016

Lien

TopTex Cube vers l’usine textile de demain

Gabrielle Corsat – Atelier de fabrication de TopTex Cube

TopTex Cube, qui compte son siège social à Chanas, lève des fonds auprès de Casra (Credit agricole sud Rhône-Alpes capital), qui assure les prochaines étapes de développement de la société de textile. Avec une nouvelle ligne de vêtements sous sa marque propre : Aouro.

400 00 €, c’est le montant de la levée de fonds que la société TopTex Cube a obtenu. Une société fondée en 2014 par Philippe Joffard, ancien président de Lafuma, aux côtés de Laurent Noca et Hugo Viallon.

L’entreprise qui a réalisé un chiffre d’affaires de 220 000 € en 2015 est spécialisée dans la conception et le développement de produits textiles techniques et intelligents. « Cette opération intervient à un moment majeur de la croissance de l’entreprise. Nous allons ainsi passer de l’expérimentation à la production en série pour deux de nos innovations. Ce soutien financier s’avère donc fondamental pour poursuivre le rythme de croissance et investir dans de nouvelles machines, dont certaines exclusives », explique Philippe Joffard, président de TopTex Cube.

Produits textiles instrumentés et connectés (Tee-shirts, ponchos de pluie …), nouvelles techniques de confection et d’assemblage, formage nouvelle génération à l’image de la baignoire compacte BEABA, « le procédé Texcube est le résultat de plus de 5 ans de recherche sur plusieurs briques technologiques, de la composition des matériaux jusqu’aux produits en passant par la conceptualisation et la mise en œuvre de machine industrielle », explique Hugo Viallon, responsable R&D. La technologie est protégée par deux brevets d’invention, portant sur le process et les matériaux développés spécifiquement pour la mise en œuvre de cette technologie et la réalisation de sous-ensemble textile formés sans couture. Le tout fabriqué à Saint-Barthélémy-de-Vals dans la Drôme. En ce qui concerne la fibre polyester, celle-ci est tissée à Ardoix en Ardèche chez Chamatex qui a inauguré en juin dernier son nouvel atelier dédié à la technologie Matryx. Cette solution technique brevetée de tissage sélectif permet l’alliance de la performance et de nouveaux styles produit pour de nombreuses applications.

100 % made in France

TopTex Cube va accélérer la production de produits pour ses clients et commercialiser ses vêtements innovants et design sous sa marque Aouro

Avec ces nouveaux actionnaires, TopTex Cube entend développer l’activité en poursuivant sa croissance en France et en Europe. Mais également renforcer ses équipes, accélérer la production de produits pour ses clients et commercialiser ses vêtements innovants et design sous sa marque Aouro, fabriqués en France. « L’utilisation de procédés technologiques alternatifs à la confection traditionnelle se met au service de l’innovation et de l’efficacité industrielle. La découpe laser, la soudure ultrason et le thermocollage permettent ainsi de maximiser les performances, d’augmenter le confort et surtout de se différencier par le style. Le lancement de la marque en édition numérotée se fera pour l’heure sur Kickstarter, une plateforme participative à partir de fin septembre sur aouro.co », conclut Hugo Viallon. Désormais, TopTex Cube s’inscrit dans cette double révolution en s’engageant dans la création produits qui confirme le potentiel de différenciation créative de ces nouvelles technologies, et dans la production de série pour initier l’usine textile de demain.

Gabrielle Corsat

le 26 septembre 2016

Lien

Des vêtements qui génèrent de l’électricité et chargent les batteries de téléphone

Un vêtement pourrait produire de l’électricité en tirant son énergie à la fois des mouvements du corps et de la lumière du soleil. L’innovation reste encore au stade du laboratoire, mais elle progresse…

Des chercheurs du Georgia Tech, aux États-Unis, avaient réussi, il y a quelques années, à transformer un tissu en générateur (modeste) d’électricité tirant son énergie du mouvement. La même équipe vient d’ajouter à ce textile des matériaux photovoltaïques souples appliqués sur les fibres du tissu, « en polymères habituellement utilisés », précisent-ils. Au laboratoire, ils ont tissé ces fibres et obtenu un générateur miniature expérimental, de 4 par 5 cm (voir le communiqué du Georgia Tech).
Selon eux, il serait possible de rendre un vêtement capable de charger la batterie d’un appareil mobile. Ces scientifiques ne sont pas les seuls à explorer ces technologies. En 2014, par exemple, une équipe de Corée du Sud avait présenté un prototype de générateur électrique tirant son énergie de la chaleur du corps.
———-
Article initial paru le 14/2/2008 à 14:35
En tirant l’énergie des mouvements du corps, une fibre incluse dans une chemise ou une robe pourrait générer plusieurs dizaines de milliwatts. Encore un petit effort et il sera possible d’alimenter des petits appareils portables, comme un baladeur.
Les recherches se multiplient pour réaliser des générateurs de courant électrique capables de tirer de l’énergie de leur environnement. Les idées les plus originales sont explorées par de nombreux laboratoires pour exploiter la chaleur ambiante, les vibrations, le son ou les mouvements. Les modèles miniatures pourraient alimenter des petits appareils électroniques ou des implants médicaux mais on pense aussi à des générateurs plus puissants.
Au printemps 2007, Zhong Lin Wang et ses collègues du Georgia Institute of Technology (Atlanta, États-Unis) avaient présenté un dispositif de très petite dimension à base de nanofibres d’oxyde de zinc. Ce matériau présente des propriétés piézoélectriques, c’est-à-dire qu’il produit un courant électrique quand il est déformé (l’effet inverse existe aussi). Ces filaments de très petite taille (quelques centaines de nanomètres de longueur), fixés sur un support rigide, produisaient un petit courant dès qu’ils étaient soumis à des vibrations (des ultrasons dans cette expérience).

La même équipe a poursuivi l’exploration de cette voie avec une amélioration déterminante : les nanofibres ont été fixées en grand nombre sur des fibres de Kevlar. Le générateur obtenu est donc souple ! Sous forme d’un tissu inclus dans un vêtement, il pourrait récupérer de l’énergie des mouvements du corps… Les fibres de Kevlar ont tout d’abord été enduites d’un polymère (letétraéthoxysilane) puis recouvertes d’une couche d’oxyde de zinc. Une immersion dans une solution particulière provoque alors la croissance des nanofibres. Fixées radialement sur la fibre de Kevlar, elles évoquent une brosse, expliquent les chercheurs. Enfin, une fibre sur deux est recouverte d’une fine couche d’or.
Environ 80 mW par chemise, à condition de marcher…
Bien sûr, le prix de revient est loin de celui d’un T-shirt habituel mais le résultat est là : chaque paire de fibres, l’une plaquée or et l’autre non, produit un courant électrique quand elles sont frottées l’une contre l’autre. Un rythme de 80 frottements par minute génère 5 picoampères pour chaque paire de fibres.

Les auteurs ont poursuivi l’expérience et tissé un fil avec ces fibres de Kevlar. Six d’entre elles, ainsi réunies (soit trois paires), ont produit 50 fois plus de courant. L’étude s’arrête là pour l’instant mais les scientifiques estiment qu’un tissu réalisé avec de telles fibres produirait entre 20 et 80 miliwatts par mètre carré avec les seuls mouvements d’une personne en train de marcher.
Ce n’est pas suffisant pour un baladeur… Mais ces travaux n’en sont qu’à leurs débuts, et, du côté de l’électronique, les industriels explorent tous les moyens possibles pour réduire la consommation électrique de leurs produits. Les deux voies de recherche finiront probablement par se rencontrer. Les puissances fournies par les uns suffiront alors aux autres. On peut se laisser aller à rêver et imaginer des générateurs à plusieurs sources, qui pomperaient de l’énergie de l’environnement sous ses multiples formes, la lumière du Soleil, le vent, le bruit ambiant, la chaleur ou encore les mouvements des vêtements et des rideaux…

Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
Publié le 15/09/2016

Lien

Un nouveau textile permet de rester au frais

Des chercheurs américains ont créé un textile bon marché à base de matière plastique qui permet de mieux résister à la chaleur.
Selon les inventeurs, cette avancée, publiée jeudi dans la revue américaine Science, devrait permettre aux personnes vivant dans les pays chauds de rester plus au frais sans air climatisé.

“Si nous parvenons à rafraîchir les personnes plutôt que les bâtiments où elles vivent et travaillent, nous pourrions faire des économies d’énergie”, explique Yi Cui, professeur adjoint de science des matériaux et ingénierie à l’Université Stanford en Californie.

Ce nouveau matériau, résultat du mariage de la nanotechnologie, de l’optique et de la chimie, permet à l’organisme de décharger la chaleur.

Selon les scientifiques, le corps peut ainsi se rafraîchir de deux degrés Celsius de plus que s’il portait un vêtement de coton.

Comme le coton ou le lin, ce nouveau matériau permet l’évaporation de la sueur. Mais il est en plus doté d’un mécanisme inédit qui laisse passer les radiations infrarouges émises par le corps.

Tous les objets, y compris notre organisme, rejettent de la chaleur sous cette forme d’ondes lumineuses invisibles.

Les couvertures nous permettent de rester au chaud en piégeant ces émissions de chaleur. Ce sont ces radiations thermiques qui nous rendent visibles dans l’obscurité avec des lunettes de vision nocturne.

“Entre 40 et 60% de la chaleur corporelle se dissipe sous forme de radiations infrarouges quand nous sommes assis au bureau”, explique Shanhui Fan, professeur d?ingénierie électrique et l’un des co-auteurs.

Selon lui, “très peu d’études, voire aucune, n’avaient été menées jusqu’alors pour concevoir un textile favorisant la dissipation des radiations infrarouges”.

Pour tester la capacité à rafraîchir de ce tissu expérimental comparativement à un linge de coton de la même épaisseur, les chercheurs ont placé un petit morceau de ces étoffes sur une superficie ayant la même température que la peau et mesuré la quantité de chaleur retenue par chacun des échantillons.

Selon Shanhui Fan, cette étude ouvre la voie à de nouvelles façons de refroidir ou de chauffer des objets sans recourir à des sources d’énergie extérieures.

Par AFP

le 02 septembre 2016

http://www.leparisien.fr/sciences/un-nouveau-textile-permet-de-rester-au-frais-02-09-2016-6088757.php

Igloo : essayez les vêtements des boutiques chez vous

Vous êtes fan de mode mais vous n’avez pas assez de temps pour faire les magasins ? Grâce à l’application Igloo, les vêtements que vous sélectionnez sont livrés directement chez vous.

Suivant le même principe que la livraison de repas à domicile, Igloo vous permet la livraison de vêtementssélectionnés depuis l’application mobile (disponible AppStore et GooglePlay).


Une fois les vêtements, chaussures ou sacs choisis ainsi que les tailles, vous renseignez une heure et une adresse précise, du lundi au dimanche inclus jusque 23h. Un livreur vous remet les articles à l’heure indiquée, vous essayez et il revient une fois l’essayage terminé. Vous êtes ensuite débitée automatiquement en fonction des pièces gardées, avec 1€ de frais de livraison. 70 marques sont actuellement partenaires dont Tara Jarmon, Carven, Manoush et Antik Batik.

  • jeudi 07 juillet 2016 |
  • par Maëlle Gramond
  • http://www.maxi-mag.fr/mode/bon-plan/igloo-essayez-les-vetements-des-boutiques-chez-vous.html

Tee-shirts connectés pour mesurer la respiration et la fréquence cardiaque

OMSignal, société Montréalaise, fabrique des tee-shirts connectés composés de textiles intelligents qui permettent de mesurer la respiration, la fréquence cardiaque et de transmettre ces informations à un smartphone via bluetooth.

OMSignal et le quantified Self

OM Signal se trouve au croisement de la mode, du prêt-à-porter, du Quantified Self et de l’innovation technologique. Cette marque transforme les vêtements en outils d’automesure et signe l’une des premières collections de textiles ou vêtements intelligents biométriques.

Les fibres textiles mis au point par OMSignal, intègrent directement des capteurs qui mesurent le pouls, la respiration, l’humidité, la température de la peau et la température extérieure, l’activité physique etc. À partir de ces données, le tissu détermine le nombre de calories brûlées par le porteur, s’il est stressé, détendu….

Fonctionnement des produits OMSignal ?

On retrouve dans un premier temps une caractéristique commune avec tous les vêtements sportifs qui collent la peau et permettent une meilleure circulation du sang ou encore le maintien des muscles lors des mouvements. Ce type de vêtements techniques représente une véritable deuxième peau pour le sportif et assure à ce dernier une évacuation de sa transpiration, de l’humidité et régule sa température corporelle.

Connecté en bluetooth 4.0, le capteur OMSignal récupère toutes les données mesurées par les fibres du textile intelligent et les transmet en temps réel et en continue sur l’application mobile OM.

Ci-dessous, le kit de départ OMSignal composé d’un tee-shirt intelligent, d’un boîtier intelligent et qui donne accès à l’application mobile OM.

OMSignal Smart Kit - application mobile OM - Boîtier OM - Tee-shirt OM

Je vous propose de voir quelques modèles proposés par cette marque, ci-dessous :

Modèle OMSignal textile intelligent connecté biométrique

– 23 février 2016
– http://www.lesport-itech.com/2016/02/23/omsignal-marque-de-vetements-textiles-intelligents-biometriques/

Un tissu “ intelligent ” pour remplacer les étiquettes

La banque d’investissement va apporter 1,85 million à une start-up de Grenoble. Son projet permet d’encapsuler des puces électroniques dans le fil des vêtements.

Aider à mettre sur pied une filière industrielle française du vêtement connecté, c’est l’une des ambitions de Bpifrance dans le cadre d’un appel à projets financé par le « Programme d’Investissements d’Avenir ». Les textiles intelligents représentent déjà en France près de 50 % du chiffre d’affaires du secteur, estimé à 12 milliards d’euros.

La banque vient d’apporter 1,85 million d’euros au projet Thésée (3,8 millions au total), qui réunit une start-up grenobloise Primo1D, l’école de mode La Fabrique et l’équipementier automobile EFI Automotive. La start-up, issue du CEA, a mis au point une technologie de micro encapsulation de puces électroniques RFID (identification par radio fréquence) dans les fils du textile. Ce système de radio fréquence est déjà utilisé par les géants de l’habillement Zara ou Decathlon, mais via des étiquettes, avec le risque qu’elles soient enlevées. «Avec notre technologie, cette puce est intégrée dès la conception du vêtement. Il va porter en lui cette fonction, de façon invisible, durable et lavable », précise Emmanuel Arène, le co fondateur et dirigeant de Primo1D.

La start-up primo1D a mis au point une technique qui permet d'encapsuler des puces électroniques dans un fil textile - DR
La start-up primo1D a mis au point une technique qui permet d’encapsuler des puces électroniques dans un fil textile – DR

Son intérêt : assurer la traçabilité d’un modèle depuis sa fabrication à la livraison en magasin. Ce qui va faciliter la gestion des stocks, surtout avec le développement des ventes multicanal (internet). Un enjeu capital dans ce secteur. Aujourd’hui, l’imprécision des inventaires, entre ce qui est réellement stocké et ce qui est répertorié informatiquement, peut atteindre jusqu’à 25 % ! « Ce qui veut dire qu’on en sait pas où est passé un quart des “fringues”, et si elles ont été volées, perdues ou vendues », reprend le dirigeant. Quand on sait que 4 milliards d’étiquettes électroniques sont aujourd’hui vendues chaque année, on mesure la taille potentielle de ce nouveau marché. Ce fil du futur est aussi une solution contre les vols et permet l’authentification d’une pièce. Un plus pour les marques haut de gamme dans la lutte contre le contrefaçon.

« Garde-robe connectée »

Primo1D réfléchit aussi à de nouveaux usages cette fois pour le consommateur, avec l’idée « d’une garde robe connectée ». Il pourrait, via son smartphone, être informé sur l’entretien de son vêtement, ou être mis en contact avec le site de la marque pour les nouveautés.

Tout l’enjeu désormais est de passer à l’industrialisation. D’où le coup de pouce de la banque d’investissement. « Incorporer une puce dans un fil, Primo1D sait le faire. Il faut désormais être capable de tricoter ces fils à l’échelle industrielle, et passer les verrous », relève Catherine Borg Capra, directrice des filières industrielles de Bpifrance.

Partenaire du projet, l’équipementier EFI va aider à assembler ces composants électroniques. L’école de mode la Fabrique va, elle, mettre son réseau de confectionneurs, spécialistes de la maille ou du tricotage, au service de la start-up grenobloise. « Nous allons travailler avec ses professionnels pour nous aider à intégrer ces techniques dans le vêtement», reprend Emmanuel Arène. Parmi les entreprises intéressées, Dim serait prêt, selon la Bpi, à tester la technologie. Le coût de ces fils intelligents -plus chers qu’une étiquette électronique- pourra, avec de plus gros volumes, être compétitif demain, assurent les promoteurs du projet.Et permettre des gammes de prix accessibles sur le marché. « L’objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros en 2020, avec la création de 70 emplois », se réjouit Catherine Borg Capra.

 

  • Par DOMINIQUE CHAPUIS
  • Le 04/07/2016
  • www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0211095581754-bpifrance-veut-batir-une-filiere-du-vetement-connecte-2012059.php?hr4Yk7r25joe0r2e.99