Igloo : essayez les vêtements des boutiques chez vous

Vous êtes fan de mode mais vous n’avez pas assez de temps pour faire les magasins ? Grâce à l’application Igloo, les vêtements que vous sélectionnez sont livrés directement chez vous.

Suivant le même principe que la livraison de repas à domicile, Igloo vous permet la livraison de vêtementssélectionnés depuis l’application mobile (disponible AppStore et GooglePlay).


Une fois les vêtements, chaussures ou sacs choisis ainsi que les tailles, vous renseignez une heure et une adresse précise, du lundi au dimanche inclus jusque 23h. Un livreur vous remet les articles à l’heure indiquée, vous essayez et il revient une fois l’essayage terminé. Vous êtes ensuite débitée automatiquement en fonction des pièces gardées, avec 1€ de frais de livraison. 70 marques sont actuellement partenaires dont Tara Jarmon, Carven, Manoush et Antik Batik.

  • jeudi 07 juillet 2016 |
  • par Maëlle Gramond
  • http://www.maxi-mag.fr/mode/bon-plan/igloo-essayez-les-vetements-des-boutiques-chez-vous.html

Tee-shirts connectés pour mesurer la respiration et la fréquence cardiaque

OMSignal, société Montréalaise, fabrique des tee-shirts connectés composés de textiles intelligents qui permettent de mesurer la respiration, la fréquence cardiaque et de transmettre ces informations à un smartphone via bluetooth.

OMSignal et le quantified Self

OM Signal se trouve au croisement de la mode, du prêt-à-porter, du Quantified Self et de l’innovation technologique. Cette marque transforme les vêtements en outils d’automesure et signe l’une des premières collections de textiles ou vêtements intelligents biométriques.

Les fibres textiles mis au point par OMSignal, intègrent directement des capteurs qui mesurent le pouls, la respiration, l’humidité, la température de la peau et la température extérieure, l’activité physique etc. À partir de ces données, le tissu détermine le nombre de calories brûlées par le porteur, s’il est stressé, détendu….

Fonctionnement des produits OMSignal ?

On retrouve dans un premier temps une caractéristique commune avec tous les vêtements sportifs qui collent la peau et permettent une meilleure circulation du sang ou encore le maintien des muscles lors des mouvements. Ce type de vêtements techniques représente une véritable deuxième peau pour le sportif et assure à ce dernier une évacuation de sa transpiration, de l’humidité et régule sa température corporelle.

Connecté en bluetooth 4.0, le capteur OMSignal récupère toutes les données mesurées par les fibres du textile intelligent et les transmet en temps réel et en continue sur l’application mobile OM.

Ci-dessous, le kit de départ OMSignal composé d’un tee-shirt intelligent, d’un boîtier intelligent et qui donne accès à l’application mobile OM.

OMSignal Smart Kit - application mobile OM - Boîtier OM - Tee-shirt OM

Je vous propose de voir quelques modèles proposés par cette marque, ci-dessous :

Modèle OMSignal textile intelligent connecté biométrique

– 23 février 2016
– http://www.lesport-itech.com/2016/02/23/omsignal-marque-de-vetements-textiles-intelligents-biometriques/

Un tissu “ intelligent ” pour remplacer les étiquettes

La banque d’investissement va apporter 1,85 million à une start-up de Grenoble. Son projet permet d’encapsuler des puces électroniques dans le fil des vêtements.

Aider à mettre sur pied une filière industrielle française du vêtement connecté, c’est l’une des ambitions de Bpifrance dans le cadre d’un appel à projets financé par le « Programme d’Investissements d’Avenir ». Les textiles intelligents représentent déjà en France près de 50 % du chiffre d’affaires du secteur, estimé à 12 milliards d’euros.

La banque vient d’apporter 1,85 million d’euros au projet Thésée (3,8 millions au total), qui réunit une start-up grenobloise Primo1D, l’école de mode La Fabrique et l’équipementier automobile EFI Automotive. La start-up, issue du CEA, a mis au point une technologie de micro encapsulation de puces électroniques RFID (identification par radio fréquence) dans les fils du textile. Ce système de radio fréquence est déjà utilisé par les géants de l’habillement Zara ou Decathlon, mais via des étiquettes, avec le risque qu’elles soient enlevées. «Avec notre technologie, cette puce est intégrée dès la conception du vêtement. Il va porter en lui cette fonction, de façon invisible, durable et lavable », précise Emmanuel Arène, le co fondateur et dirigeant de Primo1D.

La start-up primo1D a mis au point une technique qui permet d'encapsuler des puces électroniques dans un fil textile - DR
La start-up primo1D a mis au point une technique qui permet d’encapsuler des puces électroniques dans un fil textile – DR

Son intérêt : assurer la traçabilité d’un modèle depuis sa fabrication à la livraison en magasin. Ce qui va faciliter la gestion des stocks, surtout avec le développement des ventes multicanal (internet). Un enjeu capital dans ce secteur. Aujourd’hui, l’imprécision des inventaires, entre ce qui est réellement stocké et ce qui est répertorié informatiquement, peut atteindre jusqu’à 25 % ! « Ce qui veut dire qu’on en sait pas où est passé un quart des “fringues”, et si elles ont été volées, perdues ou vendues », reprend le dirigeant. Quand on sait que 4 milliards d’étiquettes électroniques sont aujourd’hui vendues chaque année, on mesure la taille potentielle de ce nouveau marché. Ce fil du futur est aussi une solution contre les vols et permet l’authentification d’une pièce. Un plus pour les marques haut de gamme dans la lutte contre le contrefaçon.

« Garde-robe connectée »

Primo1D réfléchit aussi à de nouveaux usages cette fois pour le consommateur, avec l’idée « d’une garde robe connectée ». Il pourrait, via son smartphone, être informé sur l’entretien de son vêtement, ou être mis en contact avec le site de la marque pour les nouveautés.

Tout l’enjeu désormais est de passer à l’industrialisation. D’où le coup de pouce de la banque d’investissement. « Incorporer une puce dans un fil, Primo1D sait le faire. Il faut désormais être capable de tricoter ces fils à l’échelle industrielle, et passer les verrous », relève Catherine Borg Capra, directrice des filières industrielles de Bpifrance.

Partenaire du projet, l’équipementier EFI va aider à assembler ces composants électroniques. L’école de mode la Fabrique va, elle, mettre son réseau de confectionneurs, spécialistes de la maille ou du tricotage, au service de la start-up grenobloise. « Nous allons travailler avec ses professionnels pour nous aider à intégrer ces techniques dans le vêtement», reprend Emmanuel Arène. Parmi les entreprises intéressées, Dim serait prêt, selon la Bpi, à tester la technologie. Le coût de ces fils intelligents -plus chers qu’une étiquette électronique- pourra, avec de plus gros volumes, être compétitif demain, assurent les promoteurs du projet.Et permettre des gammes de prix accessibles sur le marché. « L’objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros en 2020, avec la création de 70 emplois », se réjouit Catherine Borg Capra.

 

  • Par DOMINIQUE CHAPUIS
  • Le 04/07/2016
  • www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0211095581754-bpifrance-veut-batir-une-filiere-du-vetement-connecte-2012059.php?hr4Yk7r25joe0r2e.99

Le secteur du vêtement intelligent sur le point de faire boom

La start-up britannique Evrythng prévoit de connecter 10 milliards d’articles d’ici 2019. Flairant le filon, les français Cityzen Sciences et Mulliez-Flory se sont également lancés.

Trois petites années. C’est tout ce que se donne Evrythng pour connecter pas moins de 10 milliards de vêtements. La start-up, créée en 2011 et basée à Londres, compte atteindre cet ambitieux objectif grâce notamment  à un partenariat annoncé en avril 2016 avec le spécialiste américain de l’étiquetage et de l’emballage Avery Dennison, qui travaille avec des marques comme Nike, Adidas, ou encore Hugo Boss.

“Chaque vêtement aura une identité numérique unique, qui ressemblera un peu à un profil Facebook”

“Chaque vêtement aura une identité numérique unique, qui ressemblera un peu à un profil Facebook”, explique Cameron Hulett, directeur commercial de la jeune pousse qui a collecté 19 millions de dollars auprès des investisseurs depuis sa création et bouclera une nouvelle levée de fonds fin juin 2016. Cette “fiche produit connectée” indiquera la taille, la couleur, le lieu de fabrication d’une robe, mais pourra également intégrer une vidéo publicitaire par exemple.

Evrythng peut connecter les vêtements de différentes manières : avec des QR codes mais également de la communication en champ proche (NFC), du Bluetooth ou encore de la radio-identification (RFID) en fonction de ce que lui demandent ses clients. Les produits sont pour l’instant équipés de puces : les fibres du tissu ne contiennent pas directement de capteurs.

Concrètement, ce Facebook des vêtements permettra aux marques de géolocaliser leurs articles tout au long de la chaîne logistique, de la production au stock en magasin. “C’est la première utilisation que nous déployons en ce moment avec Avery Dennison”, indique Cameron Hulett. Les entreprises pourront également réaliser des mesures corporelles et fournir à leurs clients des statistiques via une application dédiée, sur le nombre de pas qu’ils ont réalisés avec leur paire de baskets dans la journée par exemple.

Mais les puces d’Evrythng permettront surtout aux marques d’engager des relations plus étroites avec leurs clients. “C’est la fonction pour laquelle elles montrent le plus d’appétence”, souligne le directeur commercial. Un client pourra flasher le QR code d’un T-shirt et savoir s’il a été fabriqué en France, consulter des contenus publicitaires, le distributeur pourra également lui offrir des bons de réduction…

Evrythng propose ces services pour une somme “proche de zéro pour chaque produit à grande échelle”. Une offre qui intéresse “de nombreuses entreprises, notamment en Chine”, pointe Cameron Hulett, qui ne veut pas en dire plus tant que les accords commerciaux ne sont pas signés.

Le coût des puces d’Evrythng pour chaque produit est proche de zéro à grande échelle

Les ambitions illimitées de la jeune pousse sont sans commune mesure avec les chiffres du secteur publiés par le cabinet de conseil Gartner, qui prévoit que 26 millions de vêtements connectés “seulement” seront vendus dans le monde en 2016. Il n’empêche : le marché reste attractif et la start-up n’est pas la seule à tenter sa chance.

En France, Cityzen Sciences a lancé en 2016 la commercialisation de ses solutions de textiles connectés en BtoB. Créée en 2008, la start-up lyonnaise travaille pour le moment sur une dizaine de produits, notamment le D-Shirt, un maillot de corps intelligent destiné aux sportifs, vendu par le groupe japonais Goldwin qui regroupe en Asie les marques The North Face et Canterbury of New Zealand.

Les deux partenaires prévoient de vendre d’ici la fin de l’année 2016 plusieurs dizaines de milliers de ces T-shirts, qui sont arborés depuis 2015 par les rugbymen de l’équipe nationale japonaise. Fréquence cardiaque, température corporelle… Ces maillots sont équipés de puces à peine plus grandes qu’une carte Sim qui permettent de relever les données physiologiques de leur utili”sateur.

Cityzen Sciences compte commercialiser plus de 10 000 D-Shirt en 2016. © Cityzen Sciences

Cityzen Sciences a également mis au point un oreiller capable d’analyser la qualité du sommeil ou encore des vêtements pour la montagne qui mesurent la fréquence respiratoire en fonction de l’altitude. “Les deux principaux domaines sur lesquels nous misons pour nous développer sont le sport et la santé. Nous avons également de nombreuses demandes émanant du secteur de l’automobile et de l’aéronautique. Nous réfléchissons à lever des fonds pour développer une offre adaptée, en embauchant 10 à 15 nouveaux salariés”, confie Jean-Luc Errant, le président de la société, qui compte aujourd’hui 40 collaborateurs.

Cityzen Sciences prévoit d’être rentable en 2019 ou 2020 et vise les 3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016. “Pour l’instant, nous avons quatre clients principaux, tous étrangers. Rares sont les entreprises françaises à s’intéresser au textile connecté”, se désole le patron.

Une exception à la règle : la marque de jean tricolore Kaporal s’est lancée dans ce nouveau champ en 2015, en commercialisant en édition limitée son “Connecting Jean”. Un premier pas timide, car comme son nom ne l’indique pas, ce pantalon n’est pas connecté à Internet. Il est simplement équipé d’un QR code, relié à la carte de visite virtuelle de son propriétaire. “Nous ne souhaitons pas concurrencer Nike et les autres équipementiers sportifs en lançant des vêtements connectés capables de mesurer les performances physiques de leurs utilisateurs. Nous voulons offrir à nos clients une expérience fun, sociale”, explicite Nicolas Ciccione, directeur e-business chez Kaporal.

“Le premier jean vraiment intelligent de Kaporal devrait sortir dans les 12 prochains mois”

Le “Connecting Jean” a surtout permis à l’entreprise de repérer les clients intéressés par les nouvelles technologies et de tisser des liens avec eux, en leur envoyant des mails régulièrement. “Nous travaillons avec une start-up française sur un tissu entièrement connecté. Le premier jean vraiment intelligent de Kaporal devrait sortir dans les 12 prochains mois. Nous pourrons le tester en avant-première avec ce panel de consommateurs, pour comprendre quelles utilisations ils vont développer avec cette nouvelle catégorie de produits”, se projette Nicolas Ciccione. Et de poursuivre : “les possibilités offertes par cette technologie sont infinies, mais il ne faut pas proposer aux consommateurs des usages à côté de la plaque.”

Kaporal et son partenaire ne sont pas les seuls à travailler sur un tissu dont les capteurs sont situés au cœur de la fibre : Cityzen Sciences compte sortir une offre de ce genre d’ici deux ou trois ans.

Le spécialiste français du vêtement professionnel Mulliez-Flory a également bâti avec une dizaine de partenaires un projet en ce sens, baptisé Autonotex. Dans ce cadre, le chimiste Arkema a mis au point un tri-composant qui peut être tricoté, teint et lavé à la machine comme n’importe quel tissu. Les capteurs pourront être posés partout sur le vêtement. “Les composants ne seront plus extérieurs au textile comme c’est le cas aujourd’hui avec ces puces pas forcément fiables, qui peuvent tomber en panne en cas de choc par exemple”, explique Jacques Gindre, le PDG de Mulliez-Flory.

Mulliez-Flory prévoit de réaliser 7,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 grâce aux vêtements connectés

L’entreprise compte vendre d’ici 2019 des vêtements connectés à l’armée française, séduite par cette offre plus sûre qu’unwearable, qui peut être perdu ou se casser. “En combinant l’enregistrement des battements cardiaques, de la température, ainsi que toute une série d’autres données corporelles, les chefs de patrouilles pourront mesurer le niveau de stress de leurs hommes sur le terrain et exfiltrer les personnes trop sensibles avant qu’elles ne commettent des erreurs”, illustre le patron.

Mulliez-Flory commercialisera également les vêtements conçus avec ce textile connecté nouvelle génération auprès des pompiers et de toutes les professions qui ont besoin d’être visibles, sur les chantiers par exemple. “Des chemises pourront par exemple être équipées de diodes électroluminescentes. Elles seront automatiquement rechargées par les mouvements de leurs utilisateurs qui produisent de l’énergie électrique captée par le tricomposant”, détaille Jacques Gindre.

La société prévoit de réaliser 3,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019 et 7,8 millions en 2020 grâce à cette nouvelle activité. Le projet Autonotex a été financé à hauteur de 4,5 millions d’euros par l’Etat français et la banque publique d’investissement Bpifrance. Les entreprises participantes ont également contribué à hauteur de 4,5 millions d’euros.

 le 10/05/16 17:16
http://www.journaldunet.com/economie/industrie/1178067-boom-du-vetement-intelligent/