Try some clothes from home before buying

No need to go in-store: test in 3D from home. It is the promise of augmented reality, which combines virtual and real. Only flat, a limited choice of e-shops for ready-to-wear.

What if you were to test this little sailor before you buy it? It is already possible for certain models on three websites: Armor Lux, Cargo Shop and, since this week, Le Grand Shop. Simply download the Fitle application (free) on his smartphone, stand facing him and take four photos following the instructions – face, profile and face. The measurements of the avatar created on Fitle in 3 minutes are accurate to 97%, according to the start-up in Paris.

Reassured e-shopers

If necessary, it is always possible to modify certain measures, such as weight or neck circumference. “It is better to wear clothes close to the body, like leggings and a bra,” advises Pascaline de Foucauld of Fitle. No worries for storing photos: they are deleted after two months. Ready for an e-shopping session? The identifiers are the same, regardless of the site chosen. And for an even more realistic experience, a “comfort map” is displayed on the garment, blue for the loosest areas to red for the tightest.

This technology reassures Internet users. This is the opinion of the Breton brand Armor Lux, which since last September offers a selection to try online: “Customers appreciate this type of innovative and free service. Our product return rate is less than 10%, much lower than those found on e-commerce sites. “Almost a quarter of the clothes are returned on average, according to the 2013 French Institute of Fashion.

A limited choice

The virtual fitting is still not very developed. But for the size recommendation, the previous step, the craze is real. Fitle offers this service, on the e-shops of twenty partners, just like Clickndress or Serialshoppers. For these winter sales, eight shopping centers in the Ile-de-France region also tested the “Size Machine”: a body-scanning calculator. Customers enter the cabin in underwear or in tight-fitting outfits, on a rotating tabletop. At the exit, they recover a card with the corresponding sizes, according to signs and clothes. The goal: to save time to find the right size and to end the queues in the locker room.

But it is in the optics and the equipment of the house that the 3D diffuses itself most: the simulator of Krys, the tests of glasses in line with Happyview or Mister Spex … Signs like Ikea and Alinéa propose Augmented reality tools. The French start-up Augment also devised an e-commerce platform to visualize a refrigerator in its kitchen, for example. It remains to convince the ready-to-wear signs of the interest of this technology.


• By Jeanne Cavelier
• Published on 24/01/2017
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Un miroir pour essayer les vêtements sans efforts

Amazon a obtenu un brevet sur un miroir de « réalité mixte », qui permettrait aux clients d’essayer virtuellement les vêtements qu’ils commandent, avec un réalisme maximum.

Lorsque l’on gère un site de commerce électronique qui vend des vêtements, il est bien difficile d’assurer aux clients que la robe ou le pull qu’ils s’apprêtent à commander va leur aller comme un gant. C’est un problème pour convaincre les internautes d’acheter à distance plutôt que de se rendre en boutique physique. Mais c’est aussi et surtout un problème logistique et financier, lorsqu’il faut faire face aux nombreux retours des clients qui renvoient les articles qui ne leur vont pas ou ne plaisent pas lorsqu’ils l’essayent vraiment sur eux.

Amazon essaye donc de trouver des solutions pour répondre à ces deux problèmes, et a obtenu jeudi la publication d’un brevet déposé en 2015, qui décrit une sorte de miroir magique que des particuliers pourraient installer chez eux. Le principe dit de « réalité mixte » consiste à confondre la réalité et le virtuel dans une même réalité augmentée, pour que le client puisse se regarder dans la glace et voir avec le plus de réalisme possible comment lui va un pantalon, un t-shirt, une jupe ou un chemisier.

brevet-amazon-mirroir

L’objet fonctionne grâce à des caméras 3D qui traquent le corps de la personne et suivent son regard, pour reconstruire virtuellement ce que l’utilisateur voit avec son angle de vue. Une image est alors reconstituée en surimpression de celle du miroir, pour remplacer les zones qui doivent l’être. Des projecteurs illuminent au pixel près chaque zone modifiée de l’image, avec une puissance telle que l’image ainsi projetée est renvoyée vers l’œil de l’utilisateur avec plus de luminosité que le rayon lumineux renvoyé naturellement par le miroir. Le tout est censé faire illusion pour que l’utilisateur se voit projeté dans un autre décor ou avec d’autres habits que ceux qui l’entourent.

Le reste est affaire de modélisation. «  L’image du pull peut être ajustée pour s’adapter au corps de l’utilisateur en ajustant la taille du pull selon une analyse des images du corps de l’utilisateur acquises avec une ou plusieurs caméras », explique Amazon. « Une approximation visuelle peut être réalisée pour ajuster les propriétés du pull tel qu’affiché (… ). L’approximation visuelle peut être basée sur des images du pull acheté lorsqu’il a été été porté par une autre personne, où les images du pull sont ajustées selon le corps de l’utilisateur ».

Un client qui veut se voir en maillot de bain à la plage pourra aussi projeter derrière lui une image de la mer et du sable, et se mettre tout nu devant les caméras d’Amazon. Dans une maison domotisée, le miroir pourra commander l’éclairage pour ajuster la luminosité ambiante et rendre la scène toujours plus réaliste.

miroir-amazon

L’invention d’Amazon, pour peu qu’elle soit réelle et pas uniquement théorique, se rapproche énormément de ce que Cisco avait présenté dès 2010 dans une vidéo sur « l’avenir du shopping » :

Guillaume Champeau – 06 octobre 2016

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La technologie réinvente l’essayage

Grâce à la technologie, des boutiques rendent l’essayage de vêtements et de chaussures plus rapide et ludique. Un recours au numérique qui permet aux magasins physiques de prendre leur revanche sur le e-commerce.

Le big show, le salon des vendeurs, se tenait à New York la semaine dernière. Un événement qui a acté la renaissance des boutiques et de leurs nouvelles armes pour résister à internet. Pour les magasins de prêt-à-porter notamment, les entreprises du numérique proposent tout un tas de nouveaux outils qui permettent, au moment crucial de l’essayage des vêtements, de faire gagner du temps aussi bien au vendeur qu’au client.

Il y a par exemple une sorte de scanner ultra-sophistiqué d’Intel. Le consommateur arrive dans la boutique, dans une petite cabine. En deux secondes, la machine le prend en photo de tous les côtés, prend toutes ses mesures, et envoie instantanément une sorte de patron de son corps sur la tablette du vendeur. Il sait ainsi exactement quelle chemise et quel pantalon vous donner, plus besoin d’essayer dix tailles différentes pour trouver la sienne. Une innovation déjà très concrète: l’outil a été installé dans plusieurs boutiques américaines.

La solution pour les tailles qui varient en fonction des marques

Même chose pour les chaussures. Certes, tout le monde connaît plus ou moins sa pointure. Mais selon les marques, elle peut changer. C’est pourquoi la start-up Nordstrom a mis au point une machine qui ressemble à une pèse-personne. En deux secondes, elle scanne vos deux pieds en 3D au millimètre près. La modélisation est transférée au vendeur, qui sait immédiatement quelle taille vous faites et peut vous proposer la bonne paire de chaussures sans descendre trois fois à la réserve.

Les entreprises technologiques débordent d’idées pour rendre l’expérience en magasin plus agréable, moins frustrante, plus moderne. Il y a aussi les miroirs interactifs qui, grâce à la réalité augmentée, vous permettent de tester plusieurs vêtements, de voir exactement comment ils vous vont sans même les essayer réellement. Vous vous tenez devant le miroir avec une chemise blanche, vous allez voir sur le miroir ce que ça donnerait avec la bleue, la verte, la orange…

On se rend ainsi compte que le e-commerce n’a pas tué le magasin physique, mais que ce dernier a aspiré la technologie pour continuer à vivre. Les boutiques prennent leur revanche en utilisant précisément les outils du numérique pour capter ces clients partis vers les sites internet. Avec d’autant plus de succès que ces essayages améliorés font partie des niches que les sites de shopping en ligne ne pourront jamais offrir.

Par Anthony Morel, édité par N.G.

http://bfmbusiness.bfmtv.com