Cinq métiers du textile qui recrutent chez nous

Roubaix – Tourcoing. À force de répéter que le textile, si cher à notre territoire, fut sinistré, on en oublie qu’aujourd’hui nos terres accueillent encore des entreprises tissant, fabriquant, transformant le tissu. Et elles recrutent. Exemples de métiers pourvoyeurs d’emplois.

Métier No1

Tisserand

Le domaine du tissage reste très important dans la région, et un besoin continu de personnel se fait sentir. Des entreprises comme Dickson Constant, à Wasquehal, qui travaille des produits innovants tout en ayant besoin de métiers traditionnels, ou la société Lemaître Demeestere, à Halluin, qui tisse le lin de façon haut de gamme, recrutent régulièrement. Problème : les entreprises rencontrent des difficultés pour trouver des apprentis tisserands, malgré le centre de formation (CIA) de Roubaix.

Métier No2

Opérateur de production

Point de défilés Chanel, point de paillettes ici. Bien sûr, le textile, ce sont avant tout ces grandes chaînes de production en usine. Des usines qui ont besoin de « pilotes de ligne » pour faire marcher cette production textile classique. C’est le cas par exemple des Peignages Dumortier, à Tourcoing, qui recrutent des gens qui ne présentent pas forcément un haut niveau de qualification. En manque de candidatures qualifiées, ces usines sont souvent obligées de former en interne.

Métier No3

Opératrices de confection

Ce sont les couturières (même si ce terme n’est, normalement, utilisé que dans la haute couture), les piqueuses, surjeteuses… Ces petites mains qui manient l’aiguille, fabriquent des petites séries, des réassorts (un modèle fabriqué en grande série en Asie, livré par container, qui a tellement bien marché qu’il faut en refaire rapidement, en plus petite quantité. Dans ce cas, des ateliers français reprennent la main). De nombreux ateliers de couture embauchent dans la région.

Métier No4

Modéliste

C’est le travail en amont de la production. Avant que le patron ne soit envoyé dans des ateliers de couture. Les modélistes vérifient si la proposition du styliste est faisable et proposent aux patronnières d’élaborer le modèle de vêtement sur papier. Elles travaillent le plus souvent, aujourd’hui, en bureaux d’études. Mais des entreprises de confection, comme cet atelier de Saint-André (qui veut rester anonyme) qui fabrique des sous-vêtements pour plusieurs marques, sont en recherche constante de professionnelles.

Métier No5

Opérateurs teinture et ennoblissement

Ils vont mettre un « apprêt » sur un produit. Pour le rendre ignifuge (moins inflammable) ou plus doux… Des entreprises, comme la teinturerie Lenfant à Hem, existent sur le secteur. Et ont du mal à trouver des apprentis…

Anne-Sophie Giraud met en relations entreprises textiles et demandeurs d’emploi. Pour la contacter : anne-sophie.giraud@uitnord.fr

PUBLIÉ LE 11/12/2015

PAR BÉRANGÈRE BARRET